TerraMystica Wiki
Advertisement
Article_de_qualit%C3%A9.png
Plan des lieux

Plan des lieux


Sis à l'angle de la rue du Dragon d'Or et de celle du Coupe-Jarret (c'est à dire à la jonction du quartier commerçant et quartier populairede Sen'tsura), la Perle de Draavras est un établissement incontournable pour tout homme ou femme à la recherche d'un lieu de détente à la fois convivial et raffiné.

Tenu par la maîtresse Leuffa Shteinguell, cet endroit saura vous séduire quelle que soit vos désirs, vos préférences et la profondeur de votre bourse. Intéressé, milord ? Émoustillée, milady ?

Dans ce cas suivez-moi, la visite est gratuite... mais souvenez-vous : on touche, on paye !

Faisant une vingtaine de mètres de long pour une demie-douzaine de large, la Perle de Draavras présente une façade assez quelconque dont les murs en gros blocs gris s'élèvent à huit mètres du sol avant d'être couronnés d'un toit d'ardoises sombres dont la sobriété est néanmoins déparée par la présence de gargouilles aux tournures lascives et aux deux extrémités duquel fument de jour comme de nuit une cheminée de tailles différentes. La façade donnant sur la rue principale est percée de cinq fenêtres à l'étage pouvant être closes par des volets de bois peints de couleurs vives, tandis que celle donnant sur la rue latérale l'est d'une seule, placée au même niveau mais caractérisée par des rectangles de bois d'une couleur naturelle.

A l'instar de la sobriété de façade de l'établissement, la porte de la Perle tient davantage du bouclier de siège de trois mètres de haut que de l'accès d'un établissement de plaisirs raffinés. Celle-ci est néanmoins percée de l'indispensable judas grillagé, ne s'ouvre que de l'intérieur et est surmontée d'une enseigne de bois présentant un dragon d'or stylisé semblant protéger de ses pattes et de ses ailes une colossale perle nacrée.

Une fois passé sous cette porte, le client se retrouve dans une pièce aux murs décorés de tentures aux

Florimont et Fizz

Florimont le Gardien et Fizz le raccoleur

motifs floraux, un haut comptoir de bois à sa gauche. Là, il trouvera généralement le plus musculeux et le plus discret des employés à sa disposition pour l'accueillir, l'informer des tarifs et des disponibilités de ces dames ainsi que se renseigner lui-même sur les individus que le client souhaiterait rencontrer ou éviter dans la mesure du possible. Avec tact, il évitera de leur préciser qu'il est également le responsable de la sécurité de l'endroit (sa carrure parlant pour lui) et évitera de préciser que tout type de violence non-contractuelle serait malvenue durant son service. En revanche, il insistera pour que chaque visiteur lui remettre toutes les armes en sa possession, qu'il rangera dans la réserve située dans la pièce d'à côté, et fera solennellement promettre à ceux qu'il identifie comme pratiquants des arcanes de ne rien faire qu'ils pourraient regretter.

Une fois l'accueil dépassé, le client parvient à un embranchement où il pourra emprunter l'escalier menant à l'étage, celui menant au sous-sol, ou pousser le rideau devant lui et se diriger vers le salon.

Ce salon, dont le plafond est soutenu par de piliers de pierre ornés de figures érotiques finement ouvragées, est garni de meublé de plusieurs ensembles de fauteuils confortables en cuir ocre assemblés autour de tables basses de marbre. Les clients peuvent y déguster un vaste choix d'alcools, de liqueurs et de pâtisseries fines à toute heure de la journée qui lui seront servis par un personnel aussi discret qu'attentif. Si un client désire un peu d'intimité pour lui-même ou en compagnie d'une de ces dames, il lui est loisible de se rendre dans l'une des huit alcôves de la pièce, pouvant chacune être close par une tenture de couleur chaude.

En poursuivant son chemin, le client pourra passer au travers d'u

André

André, le serveur

n rideau de fausses perles et accéder à la salle des banquets. D'une hauteur sous plafond presque indécente laissant aux affamés le loisir d'admirer le travail de gravure effectué sur les poutres, elle est également remarquable pour ses quatre colonnes massives décorées dans le même style que celles du salon, ses lustres en cristal de roche reflétant la lumière des bougies et lampes à huile suspendues, ainsi que les tapisseries ornant les murs et qui sont les œuvres des meilleurs artisans de Sen'tsura.

Son centre est occupé par une unique tablée en forme de fer à cheval dont les pointes tendent vers le fond, recouverte d'une exquise nappe blanche brodé et destinée à accueillir les clients de marque. D'autres tables gravitent bien entendu autour de celles-ci, mais sont caractérisées par des couleurs différentes pour aider les employés durant leur service et apporter un peu de fantaisie à la pièce.

Erina et Leon

Erina et Leon, les maître-queux

Le fond de la salle de banquet est occupé dans toute sa longueur par un comptoir de bois sombre surmonté d'une glace reflétant l'entièreté de la pièce, elle-même étant encadrée par deux étagères à alcools permettant de démontrer de la magnificence de l'établissement.

C'est d'ailleurs derrière ce comptoir que se trouve l'accès aux cuisines, lesquelles proposent des plats adaptés à tous les palais et toutes les bourses... avec néanmoins une nette prédilection pour la cuisine raffinée, qui a souvent un meilleur coût de revient pour qui sait y faire.

Il est à noter que si les activités de « détente » sont autorisées dans cette pièce, il est néanmoins recommandé aux clients de ne pas se montrer trop expansifs pour ne pas gêner leurs voisins désirant se sustenter en paix.

L'étage, si l'on veut être schématique, peut être réduit à une enfilade tapissée de pourpre de dix chambres terminée à l'une de ses extrémités par le bureau de Leuffa et une pièce servant de entreposer tout le nécessaire au bon fonctionnement au jour le jour de l'établissement. Bien entendu, ces deux salles sont strictement interdites d'accès, tout contrevenant s'exposant à un châtiment en adéquation

Mariette

Mariette, la soubrette scorpide

avec son rang social.

Les chambres sont propres, nettoyées et aérées au possible entre chaque visite. Chacune est meublée d'un lit à deux places, d'un coffre de rangement, d'un broc d'eau pour la toilette et d'un pot de chambre. Chaque pièce est attribuée à une dame (c'est particulièrement visible dans celles des favorites, qui ont eu le temps d'aménager leur logis grâce à l'argent qu'elles ont gagné, depuis le temps), celles en façade dotées de fenêtres étant bien entendu réservées à celles qui ont fait leurs preuves. Les cinq autres sont occupées par les travailleuses venant ponctuellement ou étant à l'essai, la première étant celle de la femelle en qui la patronne a le moins confiance.

Un service d'étage aussi discret que dissuasif se tiendra prêt à répondre au desiderata des clients dans la mesure du raisonnable, veillant également à ce que nul n'importune ces dames contre leur gré. Auquel cas, des mesures seraient prises en conséquence.

Le sous-sol est quant à lui réservé à des activités plus discrètes et récréatives. Une fois parvenu en bas de l'escalier, le client n'a qu'à suivre un long couloir à angle droit décoré de sculptures et de moulures aux courbes exquises, éclairé par des braseros grésillants, jusqu'à parvenir à un embranchement de deux portes.

Philo

Philothéa, la maîtresse de discipline

Si il pousse celle de gauche, dont la surface noire est parcourue de reflets métalliques, il pénétrera dans une pièce paraissait occuper près de l'étage, appelée « salle de discipline ». La qualité spartiate de sa décoration et de son mobilier, rendus moins perceptibles par la pénombre qui y règne, est compensée par la qualité de son équipement : chevalets, chevaux de bois, chaînes et menottes accrochées au mur, cordes à poulie pendant du plafond... sans parler des fouets, crochets et ustensiles divers mis à disposition, par Philothea, une hôtesse dont vous ne pourrez qu'être satisfaits du savoir-faire et de l'enthousiasme. Bien entendu, l'établissement ne saurait être rendu responsable de dégradations physiques ou morales infligées durant ces activités, celles-ci ne pouvant qu'être librement consenties. L'hôtesse se réserve également le droit de refuser la pratique de telle ou telle activité si elle l'estime trop dangereuse pour elle ou le client.

Si le choix du client se porte plutôt vers la porte devant lui, il sera accueilli par un nuage de vapeur derrière lequel se dissimulent les bains. De grande taille, cette pièce aux murs épais est en permanence plongée dans une douce chaleur perceptible à travers un continuel et fin brouillard de vapeur que parviennent néanmoins à éclaircir quelques luminaires.

Dès qu'il entrera, le client sera prié par un employé installé derrière un guichet sur sa gauche de se dévêtir de façon à ne souiller ni les lieux ni leur vêture.

Il lui sera alors loisible de choisir entre trois bassins. Celui du centre, le plus grand, est à température ambiante et il est autant possible de s'y asseoir que de s'y tenir debout. Celui qui est le plus proche de la porte d'entrée, d'une taille intermédiaire, est quant à lui maintenu magiquement à une fraîcheur faisant irrésistiblement songer à celle d'un torrent dévalant une montagne. Le troisième, le plus proche du fond de la pièce et le plus petit, est relié directement à la chaufferie et bouillonne à en détacher la chair des os des clients les plus délicats.

Salazar

Salazar, intendant de la chaufferie

Dans le coin Nord-Ouest de la pièce se trouve en outre une sorte de petit cabanon fait des lamelles de bois imperméabilisées montant jusqu'au plafond, qui constituent un hammam. Pouvant au mieux garantir le confort de deux individus d'une constitution humaine, cet aménagement inspiré d'une culture

montagnarde directement relié à la chaufferie permet tout simplement de s'asseoir sur un banc de pierre et de plonger dans un banc de vapeur brûlant, pratique qui d'après les habitués fluidifierait la circulation du sang et tannerait suffisamment la peau pour que vous n'ayez plus jamais à vous soucier de porter une armure de cuir.

Dans le coin Sud-Ouest des bains est visible une colossale porte de métal mat s'élevant jusqu'au plafond, d'une chaleur suffocante au toucher et actionnable par une roue suffisamment imposante pour être difficilement manipulable par un minotaure. L'accès à la chaufferie, enfer de tubulures et domaine des deux machinistes de la Perle, est strictement réglementé et d'une façon générale interdite au public.

Eldricht van schwartz

Le mestre Eldricht van Schwartz

En sus des services évoqués, les clients pourront sur demande bénéficier des soins que le mestre Eldricht van Schwartz réserve d'ordinaire aux employés. Il faut néanmoins avoir en tête qu'il ne s'agit là nullement d'une proposition tarifée classique, et que l'acceptation ou non de ces soins dépendra à la fois de l'avis du mestre et de celui de maîtresse Leuffa.

La disponibilité des compagnons est en permanence disponible auprès de l'accueil. Les plus réputés et les plus actifs auront d'ailleurs leurs portraits peints sur des médaillons de bois pour permettre aux nouveaux clients de faire plus aisément leur choix.

Aucun scandale ne sera toléré dans l'établissement. Si un client est amené à exprimer un sujet de mécontentement, il lui sera demandé d'en faire part à l'accueil, lequel le conduira au bureau de la maîtresse des lieux si aucune entente ne peut être trouvée.   

Advertisement